Sur les Enfants de Carfax
Homonyme, convaincu que je devrais écrire des best-sellers plutôt que d’écrire ce qu’il me plaît, sans censure aucune, persiste à me persuader que Les Enfants de Carfax, la suite du Dracula de Bram Stocker entreprise par mes soins voici quelques années, mérite d’être mené à bien en tant que roman à part entière. Pour ma part, il n’a désormais d’existence que dans EX Nihilo où il trouve sa place, donnant un sens à certains niveaux de lecture, ouvrant justement la véritable signification du roman, qui passe notamment par l’adjonction de cet extrait. Il me dit souhaiter, pour ces enfants orphelins que j’ai délaissés pour d’autres fictions, qu’ils prennent leur envol. Je lui réponds qu’il n’y a pas de place pour eux sur la piste de décollage. Et quand bien même, place ou pas, ces enfants maudits ne sortent que la nuit, quand aucun vol n’est prévu. Soyons réalistes, je doute fort que les soutes puissent accueillir leurs cercueils ! Peut-être suis-je un père indigne mais je préfère laisser mon homonyme les accueillir tout seul. Pour ma part, j’ai d’autres projets : je dois m’occuper à plein temps d’une autre enfant, bien vivante celle-ci, la fameuse Nestorine[1] et celle-ci requiert une attention toute particulière, une fidélité indéfectible : elle seule peut vampiriser mon temps.
[1] Héroïne de mon prochain roman Le Désir Secret des Moches qui sort très prochainement.
100714
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