La joie sadique d’emmurer mon premier enfant dans les Sims (version tablette) me transporte et m’émeut tout à la fois. Depuis, les quêtes, toutes dénuées de sens, refusent avec obstination de se valider : justice virtuelle sous couvert d’un bug récalcitrant, ou running gag qui invite à dépenser de l’argent réel contre des PMV (monnaie virtuelle au nom sexy) ? J’aurais préféré l’intrusion d’un policier dans la petite maison du bonheur : il pourrait par exemple arrêter mon avatar, lui faire subir un interrogatoire, le violenter sexuellement sans que ce voile de pixel ne s’interpose entre les corps dénudés et le faire disparaître à jamais de la carte de la statique simville. Hélas, tandis que le nourrisson ne décède pas et se tient tranquille dans son berceau polygonal, la seule quête disponible est de simuler une enchère immobilière devant un public de trois canards qui s’agitent péniblement dans un parc sombre, à 23 heures 30.

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