Qu’est-ce donc qu’un texte si ce n’est la respiration d’un souvenir détourné, des parcelles de rêves, une alchimie de l’instant et de l’imagination ; une potion à destination de l’imaginaire d’autrui, un biscuit tendre ou vicié pour nourrir – ou empoisonner – les âmes. 240717
Que vous soyez égarés pour la première fois sur ces pages bigarrées, ou bien un habitué, voici, pour fêter le 300ème article et comme au temps de Querelle(S), une petite retrospective de billets issus des Frictions (fictions et instantanés) et de Nuits Sur Raviere (mon journal depuis 2012), sélectionnés en fonction de mes goûts
Du bruit, du bruit qui se fait et je n’en puis plus. Le tintamarre, la cacophonie : n’y décèle point une pointe d’ironie ! Certains sont branchés barbecue, d’autres macaronis, pour ma part je ne serai pas contre un petit séjour en Laponie pour esquiver ces fêtes absconses dans le terrier des abrutis.
Envie d’écrire à nouveau un cahier des rêves, comme celui d’autrefois, qui, sur quelques feuilles éparses, s’est envolé tel un rêve vers quelques poubelles gourmandes – ou cartons poussiéreux. Or, les rêves sont rares, bien qu’ils reviennent me hanter, parfois : sans doute est-ce le fait de vivre dans une maison entourée de silence
Nuits sans lumière, ils se faufilent, armée désorientée en quête de ce tout fragmenté, terre promise, lande de papiers, farines et féculents, à cette allure vive qui défie le temps et l’espace, confiné dans l’exiguïté de l’espace ouvert, nonobstant les possibles de la géométrie, alertes toujours, à l’affût avec leurs antennes, direction les céréales.
Flop, mon lecteur MP3 est tombé dans les toilettes ce matin. C’est la première fois qu’un de mes appareils se suicide : je ne comprends pas. Les circonstances de sa mort ne sont pas mystérieuses : je faisais mon petit pipi du matin tranquille quand il s’est détaché de mon boxer, de la prise
Dimanche, la douche. Fraîche, froide, l’eau se déverse sur tes fesses, sur ta peau roide, en ce long fleuve tranquille : une chute d’un rien, le paradis qui s’invite, à ton insu. Bouffée de chaleur, hâle, voile du malheur : la chaleur éprouvante ne t’émeut plus désormais. Libre, tu respires enfin. La nostalgie
Cette science du haïku, ces derniers jours, m’intrigue énormément, ce côté précis, incisif, et pourtant lointain, flou, cette imprécision précise qui décrit sans décrire, invite et emprisonne à la fois celui qui le découvre. Il y a là dedans quelque chose d’incantatoire, du domaine de la magie : jamais microcosme ne fut aussi ouvert. C’est
Bonjour à tous, fidèles ou infidèles lecteurs de ces pages désertées. Voici le point menstruel (c’est la règle) sur les nouveautés à venir sur le site ainsi que mes projets à paraître et en cours. Sur le site : Fiction devient Frictions, pour souci de cohérence. Une nouvelle rubrique va faire son apparition
Qu’il est bon d’être beau : la beauté parle pour nous ; l’idiotie la plus exécrable devient un don de Dieu, et tous les défauts sont pardonnés : les bouches ne parleront qu’aux organes génitaux, et les oreilles se contenteront de râles : une succession de « oui » qui est l’OM des corps. Eteindre la lumière suspend cette équation.
Cette nuit, j’ai rêvé que je faisais une émission de télé-réalité avec Cindy Sanders. Cette télé-réalité est connue pour être basée sur les non aventures d’aspirants à la gloire dont le niveau de procrastination est supérieur au mien et qui passent là des vacances dans de jolies villas cliniques avec piscine, dans une bonne