Je n’aime pas Abba, mais c’est le b.a-ba, Le disco m’a tué à force de danser ! Le rythme effectué a niqué mes pensées : Je songe aux vieux ébats mais ça fait plus débat… C’est bon d’être vivant, en pattes d’éléphant, De p’loter sur Cerrone une ex endimanchée, De remplir la baronne une fois
Chaque lundi c’est un rite, un parcours initiatique, l’alcoolique délabré qui tient sa bouteille de rouge s’invite dans le bus, non loin des femmes qu’il aborde d’un bonjour chaleureux et bien senti. Lorsque ces malheureuses, attroupées comme des héroïnes de Sex in the City, sans le sexe mais bien dans la city, répondent –
La nuit nous vient de nos ébats : elle s’improvise en contre-jour. Nos corps s’appellent, que l’espace sépare, du choc au cri, du spasme au Ki. Les particules du partenaire s’égrènent dans le souvenir vaporeux des jours défunts : ils inventent des raisons de se maudire, déclinant les orgasmes en parenthèses de voluptés évaporées – une
Noir comme la nuit qui résonne en moi. Noir comme la nuit dans laquelle je marche. Noir comme la nuit reflétée dans les vitrines assombries des magasins mornes. Une ville éteinte, toujours un même itinéraire, une promenade rituelle, boucle temporelle. L’insomnie. J’oblique vers les quais crasseux de la Saône. J’observe mes pairs avec
Lolita, adepte des jeux interdits, n’était pas bien heureuse d’avoir passé une mortelle saint valentin, loin de ceux qu’on appelle les idiots, formés à la même grande école qu’elle et son amie Christine : la Sex Academy. Cette satanée Carrie, avec qui elle formait pourtant une équipe hors du commun, l’avait trahi, embrassant son
Jour d’été, azurin jusqu’au ciel Nos corps qui s’avancent, pleins de rires, dans les eaux safres du lac, loin de l’écume franche des bateaux qui fendent l’horizon Jour d’été, festoyé Une fourmi égarée parmi nos séduisantes miettes, la surface lisse et suave de nos écrans tactiles laissés à l’abandon, instant d’éternité, comme une
Hansel et Gretel se promenaient souvent, main dans la main, et folâtraient dans les champs, gavés de ritournelles anglo-saxonnes. Ces deux jumeaux, célèbres dans le coin, passaient souvent par les tournesols, vers Bois Bourdin, allaient de la Grange aux Fous à la Grange aux Malades ou bien se perdaient à loisir dans la forêt,
Avez-vous déjà réfléchi à ceci : pour quelles raisons vous asseyez-vous à côté de telle ou telle personne dans les transports en commun quand il est question d’un choix à effectuer entre plusieurs places vacantes et qu’aucune place sans voisin n’est disponible ? Est-ce le physique de la personne, son origine supposée ou un cliché
« Tu vois, là-bas ? Les zombies déchiquettent ! Ils ont d’épileptiques silhouettes, Des giclées de sang sur leur teint tout gris Quand ils bouffent un corps tout rabougris ! » ……. ……. …… « Z’ils zont… plus voraze,,, que les corneilles Que les zenfants zavec les nonpareilles Les zonzons zont un appétit de loup Ils font
Fasciculation de l’œil : fascination pour l’anxiété, énervement sourd qui se multiplie en agacements forcenés : l’impossibilité somme toute légère, hardie, de vivre, de travailler. Face au miroir, se traque cette imperfection à chasser comme un insecte fou, imprévisible : la paupière saute comme un dauphin dans cet océan lacrymal bardé de rouge. Qu’en est-il de
A mesure que les paysages défilent, mornes, sur la ligne dégagée d’un horizon blême et décharné, Fabien, nez au vent, le volant distrait par ses pensées, file à cette allure indécente que justifie le prix de son bolide. Un GranCabrio bleu métal, flambant neuf, racé. Ce genre de décapotable, c’est le rêve de tout