Je désirais un câlin et je n’ai rien obtenu de cette femme pourtant vulgaire : c’est de la non-assistance à personne en danger. Je lui assignerais volontiers un procès. Ma retraite, hélas, ne le permet pas. Et ça se dit fille de joie ? Comme si moi, à mon âge, j’avais la force d’aller et venir
Le risque, en flirtant avec de la souvent prétendue littérature gay, c’est d’être connoté, d’être enfermé dans une case, une case qui n’est autre qu’une prison. Aujourd’hui, pour être lu, pour plaire, pour vendre (certains auteurs, de plus en plus nombreux, n’ont pas la fibre de l’écriture, et c’est leur seul motif : ne
Les fesses mollement incurvées dans l’océan de mon canapé, les yeux rivés sur ces fenêtres virtuelles qui n’ont de cesse de vous entraîner dans des péripéties virtuelles, je pense à cette histoire d’amour sans doute impossible qui se dessine au fil des jours, cette complicité qui devient peu à peu une obsession, loin des
Nos débuts dans Hello Kitty Online sont à fait particuliers, à défaut d’être exaltants : Valenita, brune pulpeuse au sourire figé, est coincée dans le dreamland et ne parvient pas à acheter son ticket d’évasion, quant à moi, sous le pseudo Astradyne, ancêtre de Querelle, je parcours avec un entrain mesuré les terres pastels
Six heures : il s’agit de se réveiller. Café, musique de cinglé, douche froide. Puis : rendez-vous pour une conversation ubuesque avec une conseillère pôle emploi. Ainsi frais, requinqué, je pourrais surtout la rembarrer tranquillement, trouver des arguments fallacieux voire la séduire. Tous ces efforts sont nécessaires : quand je ne suis pas réveillé,
La réalité et sa petite soeur exubérante la fiction sont sur un bateau. L’une d’entre elle tombe à l’eau. Que reste-il ? Leur enfant : l’autofiction. 260614
Est dérisoire l’importance absolue du café le matin : nous sommes nombreux à commencer chaque journée par ce paradoxe qui ne nous gène pas, cette habituelle essentielle. Sommes-nous à ce point prisonnier de ce goût éminemment paradoxal, lequel nous ouvre le chemin vers un semblant de bonheur ? Est-ce quelque chose du domaine de
Il faudrait sortir peut-être un peu, profiter de ce léger vent frais qui donne à l’été une atmosphère presque agréable. Un pique nique était prévu, puis annulé, puis reconduit : partager une tranche de pain, quelques tranches de vie. Quel plaisir de manger dans les herbes sales, sur les quais, parmi les brouhaha des
Appel impromptu : conversation qui se noue, rencontre de deux garçons écrivant, pour un écrit peut-être vain, divin. L’attraction est réelle, plurielle et s’invente à mesure que les mots défilent, s’enfilent comme des perles. Derrière cela (et toujours derrière, c’est plus coquin, c’est plus « mystère ») un monstre s’invite : une respiration étrange
Ecriture frileuse du matin, hantise des drames en attente. La maison est calme, tout est ouvert : le vent s’engouffre dans la brèche. La murène semble absente. Des traces de vie, néanmoins, confirment sa présence : cigarette, briquet, tout l’attirail nocif de la destruction. Un avion déchire le ciel. Le café me brûle la
Le silence ne se fait pas, et pourtant les heures passent : la maison se remplit de bruits, dont j’ignore, pour la plupart, la provenance : toile vierge que le citadin qui exprime alors des angoisses viscérales, des inquiétudes stupides. La nature primale est en nous qui sommeille et se réveille enfin : inquiétant
