Un professeur consterné par les copies de ses élèves, breloques d’orthographes et idées exprimées avec la ferveur d’un éjaculateur précoce, se met à boire et à boire encore et encore : splendeurs des liqueurs, variétés de spiritueux, sucres aimantant la déraison et l’humour, chancelant, qui dévale les pentes infernales du rire, n’en finit plus de
Attention, pavé ! Maintenant que mon huitième roman Le Désir Secret des Moches est disponible chez Thebookedition, il est temps de se tourner vers le futur avec quelques nouveautés et divers projets qui, je l’espère, seront menés à terme. Si tout cela pourrait s’écrire au conditionnel, optons pour le futur ! Commençons tout d’abord
La notion d’actif / passif est nettement moins pertinente que celle de dominant / soumis qui suppose un rapport bien au-delà de l’acte sexuel lui-même. Dans le premier cas, il s’agit d’une fonction, dans le second, il s’agit d’un rôle. Et dans tous les cas, une seule certitude : il est préférable de ne pas
Le petit Yann est dans sa couche, turbulent après cette longue et harassante journée passée à vomir qui l’a privé d’école, le principal centre d’intérêt de sa vie primitive d’enfant. Réconfort décevant : une gorgée de sirop au menthol, à peine une caresse sur ses muqueuses irritées ! Fiévreux, Yann s’ennuie dans son petit lit,
Première fois : Avance donc un peu, vers moi, tout près : ce sourire, dans la pénombre, est la marque d’une crainte intime. N’essaye pas de te perdre dans ce chemin qui me mène à toi : nous ne sommes insaisissables si le désir se manifeste. Toute flamme qui brûle mérite son âtre. Qu’importe les heures,
Nestorine, en plus d’être affublée d’un prénom saugrenu, est d’une laideur qui confine au ridicule. Mal aimée parce que la nature ne l’a pas gâtée, elle essaye de nombreuses techniques pour se faire des amis : acheter ses camarades de classe, obéir aux ordres, servir de bouc émissaire, apprendre par cœur des livres
Dragueur, maître, faiseur d’esclaves imaginaires, tu reviens à la charge dans l’anonymat délétère des réseaux sociaux. Ton homme, lequel semble charmant à bien des égards, doit être loin ou bien ne te désire-t-il plus avec la même audace : les pulsions s’effacent peu à peu sous l’influence des matins gris. Las, tu t’ennuies des chairs,
Après de multiples contretemps personnels et techniques, la malédiction est enfin levée : mon huitième roman, terminé fin 2014, va bientôt paraître en version physique chez thebookedition, rejoignant ainsi le reste de mon catalogue. Son titre est le suivant : Le Désir Secret des Moches. Et voici, pour ne pas déroger à la règle, le résumé :
Elle avait des yeux de malade, ce qui me rassurait. Son corps envoyait du pâté : ce qui me rassasiait. C’était sans doute elle, la femme parfaite : le profil d’une gagnante, photogénique – sans le génie, sans gène, avec des gênes de folie ! Que murmure-t-elle à mon oreille lors de l’intime
Je suis étonné que personne n’ait encore jeté le mauvais oeil sur cette personne du voisinage qui joue de la clarinette, son incongru dans le silence humide de la ville. En attendant, je savoure cette petite sélection de morceaux sémillants qui ne sont pas sans rappeler les grandes heures de gloire de ce cher
La pluie qui, douce et fraîche, contrarie depuis une semaine les aspirants de l’été, condamne l’envie de voir le monde, de varier son alimentation – vivre sur les réserves, ode aux boîtes de conserve. Idéal prétexte de ne pas subir cette corvée : déambuler dans ces rangées de mets empoisonnés, se souvenir des étiquettes