Henriette Tombale
« … Henriette Tombale, en effet, était une extra terrestre, avec son look vaguement putassier de femme libre, ses seins opulents galbés dans un cuir qui n’avait plus rien d’animalier, tout en révélant les qualités félines de la dame, un corps d’ambre sculpté pour les folies de l’amour, terriblement fin et long : une sirène ! Une biche humanoïde ! Quand ce n’était pas son corps qui parlait le langage de l’amour, sa langue se déliait pour en précipiter toutes les finalités. L’alcool ne m’aidait décidément pas, plaçait l’humour dans le danger, et le danger dans l’humour. Au début était le verbe. Absolument :
« Qu’est ce que tu aimes chez les femmes mon grand ? Lança la prédatrice de sa voix la plus suave.
Quand elles surveillent leur cycle menstruel avec un certain laxisme.
– Ca tombe bien, je suis ménopausée. »
Et la lumière fut :
Henriette avait 53 ans, la garce, 53 ans à son actif, et visiblement tout autant de chirurgiens ! Ses papiers d’identité le prouvaient, bien que je n’étais pas vraiment dans l’état de détecter l’ombre d’une supercherie : confondre des billets de Monopoly avec des dollars était en tout point concevable dans l’état dans lequel je m’étais immergé. L’idée qu’elle fut un homme encore pourvu d’un chibre m’avait traversé l’esprit, tant elle avait le maquillage lourd, à l’image de ces hommes qui singent les femmes en les féminisant davantage pour en faire des créatures de cirque. De plus, la dame était pourvue de quelques muscles un chouia prononcés qu’une pratique intensive du stupre pouvait légitimer.
Le secret de sa jeunesse éternelle, qui visiblement ne se trouvait pas dans le houblon, me turlupina si bien que, dans un élan un peu pataud, assorti de compliments sur sa jeunesse usurpée et sa beauté irréelle, je lui demandais quels étaient ses secrets pour paraître ainsi fraîche qu’une rose alors que toutes les femmes de 53 ans qui peuplaient la ville étaient petites, trapues, ridées comme des morilles.
« Vous savez, c’est bien simple. Il suffit de… »
Pour découvrir ce secret, il suffit de cliquer sur cette petite icône :
Henriette Tombale, pulpeuse créature destinée aux vices charnels, n’est pas la seule femme à avoir été charmée par ce joyeux drille de Pierre-Paul. Découvrez également Coralie, une femme hystérique réduite en esclavage par ses ovules, ainsi que Dolly Prane, la libraire coincée vendeuse de Bible.
Vous aimerez peut-être :
décembre 20th, 2011 at 12:52
C’est de la stratégie marketing de pointe : j’espère bien en vendre au moins deux exemplaires histoire de pouvoir me payer une petite bière dans mon tripot préféré ! ^^
tu as le chic pour créer le suspens. J’imagine bien les blogueuses de 53 ans, brisées par cette recette démarrant par des points de suspension. 🙂