Frette Galante – Buissons Ardents
Elle m’a dit « viens », tout simplement, comme on dit bonjour, on annonce le printemps « viens et fais semblant », et m’a trainé fissa dans les buissons.
Elle m’a dit « chut, quelqu’un vient », quelqu’un vient et c’est très bien car elle me fait peur, la femme, à m’attraper comme ça comme on attrape les chats par la queue, pour les caresser malgré eux. Quand ils le veulent enfin, il est souvent trop tard. Mais moi, là, déjà, je feule.
Elle m’a dit « tiens, c’est très étrange », car elle n’était pas arrangée la dame par, disons le tout haut, la circonférence : c’est pas très commode, voyez-vous, de se faire enculer par l’Ane d’Or de ce cher Apulée.
Texte éjaculé le 21 juillet 2012.
Ce texte fait partie de l’anthologie Au Bonheur des Drames :
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