La Balance des Opposés
Les fesses mollement incurvées dans l’océan de mon canapé, les yeux rivés sur ces fenêtres virtuelles qui n’ont de cesse de vous entraîner dans des péripéties virtuelles, je pense à cette histoire d’amour sans doute impossible qui se dessine au fil des jours, cette complicité qui devient peu à peu une obsession, loin des attractions du sexe, des fatalités du présent. Un parfum d’adultère. Et c’est là qu’homonyme revient avec cet entrain qu’il avait au début, tout au début, quand les hommes sont des agneaux, avant de devenir des loups, des murènes, des tyrans, des tyrexs – puis des ex.
Est-ce la solitude amoureuse qui pousse à tous les enchantements ou bien une Evidence que l’on chasse comme un mendiant dans une boutique en faillite ? Je n’ai point de réponse à cette question : le temps devrait faire son office si les nuits – douces nuits – ne portent pas conseil, malgré l’arabesque de symboles qu’elles proposent fort souvent dans des configurations toujours plus surprenantes. Ces garçons sont en moi, tour à tour anges et démons et l’exorcisme, je le crains, n’est pas une possibilité.
290614.1
Les histoires d’amour impossibles ont au moins le mérite de pousser au rêve. Et il ne faut pas oublier de rêver.