Auteur Gay (mais pas queue)
Le risque, en flirtant avec de la souvent prétendue littérature gay, c’est d’être connoté, d’être enfermé dans une case, une case qui n’est autre qu’une prison. Aujourd’hui, pour être lu, pour plaire, pour vendre (certains auteurs, de plus en plus nombreux, n’ont pas la fibre de l’écriture, et c’est leur seul motif : ne soyons pas niais !) il faut pondre à la chaîne des dissertations d’enfant à la Levy ou Nothomb. Difficile, si l’on souhaite dépasser un petit cercle d’initiés, et continuer de travailler en toute liberté, sans risquer la moindre censure, d’avoir le beurre et l’argent du beurre. Quant au fondement du crémier, il ne sera jamais tendance, à moins de rester bien à l’écart de la lumière, dans les fanges moites et odoriférantes, anonymes, des backrooms.
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