L’Eloge des Fesses
Oboles en forme de bol, ourlées dans le tissu
De consistance fermes mais parfois bien trop molles
Les fesses en leur écrin toujours sont bien douces
Et la peau au toucher si fine qu’elle suscite émois
De consistance fermes mais parfois bien trop molles
Les fesses en leur écrin toujours sont bien douces
Et la peau au toucher si fine qu’elle suscite émois
Au creux de leurs olives d’infinies douceurs
Quand les muqueuses ouvertes aux désirs s’émeuvent
A faire glisser l’amant en ses gouffres béants
Avec tous les délices de ce bien doux Chanaan
Les profondeurs exquises ne se révèlent pas
Mais les désirs toujours en ces gouffres ondoient
Dans cette jouissance sans fin qui unit les amants
Au milieu d’incessants torrents de liqueurs
Extrait du recueil Les Corps Cendrés
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