Sur le Café
Est dérisoire l’importance absolue du café le matin : nous sommes nombreux à commencer chaque journée par ce paradoxe qui ne nous gène pas, cette habituelle essentielle. Sommes-nous à ce point prisonnier de ce goût éminemment paradoxal, lequel nous ouvre le chemin vers un semblant de bonheur ? Est-ce quelque chose du domaine de l’enfance, comme un chocolat chaud qui enchante les papilles ou fait oublier, l’espace d’un instant, les vicissitudes amères de l’école, ou bien une tension épicurienne vers ces poisons lents que notre ego nous cache parce qu’au fond nous n’avons pas saisi encore le concept du Bonheur, le confondant sans vergogne avec un bien-être immédiat ?
250614
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