Du Désir, Partout
La chaleur étouffante qui pousse au crime d’amour, molestant la raison. Dehors, le vent, de beaux garçons frappent d’une caresse les sens. Hormones, testostérone, vêtements délibérément moulants, regards de cover boy à la petite semaine : petite pornographie usuelle à l’usage du vide. C’est désormais la vue qui fait bouillir le sang dans sa marmite de chair. Sur les quais, les pieds déformés poussent comme des champignons. De nouvelles fleurs nous observent, placides : des capsules de bières. Elles se collent parfois sur la surface tant aimée de nos fesses, laissant ingrate morsure.
Je dois me détourner de ces futiles tentations, sauver mon couple moribond, continuer de tisser dans l’ombre mes sinueuses fictions.
120614
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C’est peut-être le signe que je prends de la bouteille. Time to shake the bottle (sinon la pulpe elle reste en bas, mais cela peut servir ceci dit).
Quoi qu’il arrive, ne t’arrêtes jamais de tisser, l’araignée. Pour le reste, le temps aura raison de tout.
Oulà, ton l’araignée, séparé de la phrase par la virgule me fait penser à la vilaine fermière. Comme tu me manques, l’araignée !
En fait, je n’ai rien sauvé du tout ; je devrais sans doute me sauver moi-même, même si les tentations sont mortes car, comme tu le dis, le temps a raison de tout.
Mdr, j’y ai pensé aussi. Obscure chanson.
Tout arrive : j’y crois.
Parce que tu es suspendu au bout de ton fil. Bon, je ne sais pas si tu le sais, mais je suis allergique à cette personne chuintante, sévèrement allergique (et à Gaga, tant qu’à faire, mais pour d’autres raisons). J’étais sympathisant dans l’adolescence, c’était ma nouvelle Chantal Goya, mais on finit toujours par s’affranchir de ses fers un jour, surtout quand on aime pas spécialement les aigus et les textes en chansons composés à base des poésies d’autrui 😉
« laissant ingrate morsure » : on dirait du Français Villonv!