Les Possibles d’une Main
Ephémère instant d’une main posée
Sur ma cuisse étrangement moite
Glissant à l’infini vers mes mânes
Insinuant une vie multiple et décuplée
Je la sens quand je bois le café le matin
Quand je me débats dans mes rêves agités
Elle est là rassurante sur ma verge gonflée
Dans cette nuit que nous partagerons toujours
Je la sens quand elle touche mon corps entier
Gît à l’entrecuisse s’éternisant toujours
Quêtant cette chaleur que je suis prêt à lui donner
Car elle se veut trop intense pour être solitaire
Dans les limbes et les halos de lumières
Les villes fantômes et les lits déserts
Dans la chaleur d’août et le froid de décembre
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