Lorsqu’elle fut déposée devant ce couvent austère, sis au milieu d’une forêt d’ombres, et loin de toute civilisation, Lady Joude sentit sur son cœur un fardeau tel qu’elle en voulût plus que jamais à ses parents. Amère, elle refusa avec obstination de leur dire au revoir lorsqu’elle fut introduite auprès de la Mère Supérieure,
Avant propos : ce texte n’est en aucun cas une remise en cause du racisme systémique, à peine abordé et dont la réalité n’est pas niée. Elle est juste hors sujet avec le propos relaté à savoir du racisme à l’encontre d’une personne blanche, à qui l’on nie la possibilité que ce soit du racisme.
Sur son trente-et-un, après avoir essayé pas moins de cinq tenues, Dick se trouve élégant. Il déambule parmi la faïence de la salle de bain, d’abord d’un pas hésitant, puis d’une démarche affirmée. Ce n’est pas de l’élégance, non, mais une beauté totale, absolue : ce look est parfait et lui va à ravir.
Des nouvelles du front, pour vous signifier les nouveautés à paraître ici et ailleurs : Sur le site : Après une longue interruption, les nouvelles du projet Bradbury 2017-2018 reviennent dès demain, toujours au rythme d’une parution par semaine, le vendredi. On reprend donc à la semaine 36/52 sachant que certaines semaines plus d’une
J’invitais dans ma nuit bleue l’amour, l’amant, la voie lactée. Je partais sans retour, à m’y perdre enfin. Au creux de sa peau. Dans les replis de soie. Je voyageais au bord de ses yeux comme l’enfant tenu par sa mère découvre le ruban d’un chemin. J’avais trouvé la perle rare, au confluent
J’avais acheté ce livre pour des raisons qui m’échappent : ni le titre, ni la couverture, ni le résumé ne m’attirait, les romances encore moins. Non pas que j’ai un problème avec l’amour, non : je préfère le vivre dans ma chair, plutôt qu’agité par un marionnettiste, et toutes ses vilaines ficelles par trop voyantes.
Marceline a toujours vécu au Caton, ((sous la Dent-du-Chat)), ((avant que n’existent le grand et le petit Caton)), quand il n’était de maison que la sienne, isolée dans un espace où la verdure se conjuguait aux plaines et forêts. Elle y vivait heureuse dans le silence des oiseaux, malgré quelques dissonances familiales qui
Lui Je respirais un peu de nuit, comme un nuage d’écume, les yeux mi-clos devant ton visage sérieux, fermé d’ombres bleues. Je te voyais, vraiment. Je comprenais, enfin. Ta beauté d’antan, ta laideur au temps qui passe : un trou noir, la somme de toutes mes galaxies, celles que j’ai égarées comme des
13 avril 2021, Agence Lyon Bollier. Dans la salle d’attente, Lise, vingt-quatre ans, angoisse : il est toujours pénible de patienter quand on ne sait pas à quelle sauce on va être mangée. Sa nouvelle conseillère, elle l’a déjà rencontrée une fois : jeune et dynamique, plutôt avenante, de quoi se sentir en confiance,
1 Non loin de Kyoto serpente une rivière paisible, komo-gawa, dont le fil d’argent, si clair, si pur, s’étend jusqu’à la montagne aux confins de l’horizon : le mont Sajikigatake. C’est là, dans cet écrin de verdure, que vivent les tanukis, tantôt chiens viverrins, tantôt yōkai, malicieux toujours. Tant vénérés que craints par
Pim ! Pam ! Poum ! Pim Pam Poum descend les marches des escaliers. Une à une. Brouhaha. Toujours le matin. À sept heures. En fin d’après midi, juste avant dix-huit, au plus tard vingt, selon les jours. Pim ! Pam ! Poum ! De marche en marche. D’étage en étage. Pim ! Pam ! Poum ! Et puis c’est le silence. Pim Pam Poum !